lundi 19 octobre 2015

Mes Huiles essentielles INDISPENSABLES : LAVANDE

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

Depuis quelques années, je ne lave plus qu'avec du bicarbonate de soude, du vinaigre et de l' HE lavande. Vêtements (même ceux d'un petit garçon très dynamique et aventurier) et sols : parfait!

Mais aujourd'hui, je vous parle de la lavande pour autre chose...
Il commence à faire vraiment froid, donc nous avons refait du feu. Et comme je ne suis pas toujours adroite, je me suis brûlée. Oh, rien de bien grave... une petite ligne en dessous du poignet pour avoir juste touché le poêle. Mais ça fait mal ces petites choses-là.

Je saute sur mes Huiles Essentielles. On me conseille la lavande. Je teste. Adjugé. Dès l'application, je n'ai plus mal et deux heures plus tard ma 'ligne' disparaît déjà (en tous cas, elle n'est plus gonflée).

De plus, la lavande est un très bon allié contre les poux. Une goutte derrière chaque oreille pour éviter que nos chères têtes blondes ramènent des ptites bêtes de l'école...

N'hésitez pas à commentez avec vos trucs, astuces ou liens utiles!!

mardi 6 octobre 2015

Le lobby... ça devrait être nous.


Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

si vous ne le saviez pas encore, quelques minutes de #datagueule vous l'auront appris : les lobbyistes font tourner le monde puisqu'ils sont grassement payés pour ça. 
(Si vous passez par Bruxelles, il parait que le Lobby tour vaut d'ailleurs la peine...)

Mais alors à quoi bon me direz-vous? "Ils ont l'argent, ils influencent nos décideurs, la politique ça ne sert à rien, la prochaine fois je n'irai pas voter..." STOOOOP malheureux/se!! 
Loin de là, les lobbys sont la preuve que nos politiques sont influençables. Donc, il faut simplement penser... à les influencer. Les pétitions en ligne (les sites comme Avaaz ou les grandes pétitions comme celles de Greenpeace, Amnesty Intrenational ou celles contre le TTIP) sont de plus en plus influentes. Le Parlement Wallon a tenu compte de la mobilisation populaire pour se déclarer contre le TTIP. Et certains politiques le disent eux-mêmes : ils ont besoin de sentir que 'le peuple' tient à leur engagement pour oser s'engager. (Avouons-le, pour l'être humain de base il est quand même plus simple d'être d'accord avec Monsanto, Mittal ou Glencore -surtout s'il laisse un ptit pourboire- que d'être le seul paumé qui s'oppose). Nos politiques ont besoins d'être poussés du bon coté.

Vous avez le droit d'écrire à vos élus (et à ceux que vous n'avez pas élu mais qui ont été élu quand même)! Vous pouvez donner votre avis sur les travaux du parlement wallon.
Mais aussi aller assister de temps en temps à votre conseil communal...

Le premier pouvoir, c'est vous qui l'avez.
Faites votre part de colibri.

vendredi 25 septembre 2015

Mes Huiles essentielles INDISPENSABLES : TEA TREE

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

tant que j'y suis à vous parler d'huiles essentielles, il faut que je vous raconte ce que j'ai testé il y a peu... 

Je me réveille un matin avec un mal de gorge carabiné, les ganglions gonflés, bref, ça se présentait mal. Je regarde ce que j'ai 'en stock' et à quoi peuvent bien servir les HE que je n'utilise pas souvent... (vous savez que si on ouvre un bouquin là-dessus, on pourra lire qu'elles soignent toutes à peu près tout - pas convaincant). Finalement, je choisis Tea Tree et je l'applique directement sur ma gorge.

Le lendemain, reste à peine une petite gène. Je remets deux gouttes. Je frotte. 
Le jour suivant, plus rien.

Donc, je note : Tea Tree pour les maux de gorge, j'adopte!! 

En plus de cela, une goutte sur le plexus solaire calme le stress. (Là, je ne sais pas si ça marche mais pour l'instant j'en ai besoin, on verra)

jeudi 24 septembre 2015

Mes Huiles essentielles INDISPENSABLES : NIAOULI

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

je reprends la plume (si jpuis dire) aujourd'hui pour vous parler d'huiles essentielles.
Il y a quelques années, je n'étais pas du tout 'preneuse' de ces huiles que je pensais chère pour leur effet. Les quelques livres que j'avais ouvert à leur propos m'avaient découragée parce que selon eux toutes les huiles sont géniales et on dirait qu'elles guérissent tout. Tant de mérites c'était pour moi suspect...

Et puis, moi qui suis malheureusement sujette à l'herpès buccal (plus généralement appelé 'bouton de fièvre' et dont vous savez, si vous y êtes sensible, que c'est une vraie plaie), j'ai testé l'HE de NIAOULI. Directement sur le contour de la bouche dès que le picotement se fait sentir ou même en préventif une goutte sur les poignets durant les périodes de stress, de fatigue ou de changement de température. 

Vraiment, si comme moi à ce moment-là vous n'en pouvez plus des boutons de fièvre, vous serez heureuse de découvrir le NIAOULI (en plus, ça sent bon!). Combinée aux granules homéopathiques mezereum et toxichodendron en traitement de fond, elle donne de très bons résultats. Je ne pourrais plus m'en passer. 

vendredi 17 juillet 2015

Donner, recevoir et rendre

Bonjour, Bonsoir à tous/ tes,

Aujourd'hui j'ai eu la preuve (une de plus) qu'il est bon de partager. Partager ce qu'on possède parfois, mais aussi bien plus simplement partager le bien qu'on pense des autres. Sans raison, sans attente, mais parce que dire du bien des gens qui le méritent (et ils sont si nombreux qu'on l'oublie trop souvent) ne peut vous apporter que du bien à votre tour. Et puis vous pourrez vivre parfois des moments merveilleux comme de voir le Bonheur de la personne qui a reçu vos mots positifs comme un vrai cadeau. Et, si vous avez autant de chance que j'en ai eu cette après-midi, votre partage spontané se transformera en échange et vous serez 'récompensé' du Bien que vous avez fait en disant simplement du Bien.

Vous voulez que je sois plus claire? Et bien, j'ai écrit un article sur le magnifique Hammam, la Touareg. Cet article a été partagé par Rachida, la maitresse des lieux, sur sa page facebook, ce qui a redirigé (pour l'instant) 600 personnes sur mon blog! Waa! En effet, pour ce genre de choses, vive les réseaux sociaux!

Du coup, comme je retournais avec plaisir dans ce lieu pour la deuxième fois (seule, tout simplement), j'ai décidé de remercier Rachida pour cet échange. Et, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je l'entendis s' exclamer 'C'était vous!' et venir vers moi bras ouverts pour me remercier de mes mots qu'elle avait lus, relus et qui, visiblement, avaient été pour elle un réel cadeau.

Frissons. Larmes aux yeux. On ne s'attend pas toujours à ce genre d'échanges vrais et simples. 

Ensuite, je suis retournée dans son magnifique hammam. Et même si la première fois je ne me sentais déjà pas simple cliente, ici j'étais encore bien plus que cela puisque j'ai eu le Bonheur d'être invitée. Donner pour le simple plaisir de partager ce qu'on ressent (c'est ce que j'avais fait en écrivant l'article). Recevoir ensuite sans s'y attendre. C'est magnifique et c'est finalement la façon dont la société devrait fonctionner : un cercle vertueux d'échanges et non pas une consommation aveugle.

Durant ce deuxième passage au hammam, même plaisir. Je suis arrivée seule mais bientôt sont venus les regards avec d'autres, les sourires, quelques mots... Et comme j'avais décidé de ne pas prendre de gommage et de m'occuper seule de mes soins, j'ai finalement fini par me faire 'gratter le dos' par deux femmes que je ne connaissais pas deux heures plus tôt (ben, oui, se gratter le dos toute seule au final, ce n'est pas évident!).

En revenant en bus, j'ai croisé les enseignes d'un ou deux 'centres de beauté' décorés d'images de femmes couchées que des mains anonymes massent. Ces centres (même s'ils permettent déjà de prendre soin de soi, ce qui est capital), sont une version 'bien-être' d'une société de consommation absurde. "Restez seule, vous n'avez besoin de personne, vous pouvez acheter le bien-être". Voilà le message.

Mais nous ne sommes pas seules. Et nous ne pouvons pas l'être réellement. Assumer cette interdépendance, c'est enrichir nos vies. J'avais besoin d'être accueillie la première fois que je suis venue à la Touareg. J'en ai toujours besoin. Rachida l'a fait. J'ai su dire merci et mes mots lui ont certainement amené ce dont elle, elle avait besoin. Elle m'accueille donc à nouveau pour me remercier, j'y rencontre d'autres avec qui je partage, etc, etc. C'est ainsi qu'on retisse le lien social qui manque à notre société libérale et égoïste. C'est peut-être ainsi qu'on se sauve et qu'un jour on sauve le monde qui ne sait plus tourner rond. Allez savoir... Donc n'oubliez pas de prendre soin de vous!! Et apprenez à dire merci. Ce genre d'aveu et de 'dettes' nous enrichit plus qu'on ne le pense.

PS : si je veux aller plus loin, je pense qu'on peut relier ce genre d'échanges à la triple 'obligation' dont parle si bien Jean-Claude Michéa : "la « common decency », ce concept dont je trouve les origines dans l’anthropologie de Marcel Mauss quand il démontre qu’aussi loin que l’on remonte dans l’Humanité, le lien social ne se fonde pas sur le donnant-donnant mais bien sur les habitudes de donner, recevoir et rendre. Celles-ci ont toujours fondé la vie à l’intérieur de la famille, entre voisins, entre collègues de travail. Il y a des valeurs de générosité, de reconnaissance, de convivialité qui ne peuvent pas être privatisées intégralement.


 

samedi 11 juillet 2015

Bravo Bruxelles!

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

Visiblement le conseil communal de Bruxelles a pris une décision très importante : se déclarer officiellement "zone hors TTIP"... Pour plus d'infos, je vous renvoie sur le site de Mr Mondialisation.
Le 10ème round des négociations doit avoir lieu la semaine prochaine, à Bruxelles justement. N'hésitez pas à vous mobiliser!

mardi 7 juillet 2015

Où trouver du "temps de cerveau disponible".

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

certains autour de moi me disent que je fais beaucoup de choses et se demandent comment je "trouve le temps"... Après mûre réflexion, je vous livre ici mes 'trucs et astuces' à ce propos.

1. Je n'ai pas de télévision.
Avant, je zappais. Oui, j'ai eu ma phase séries-à-la-con. Oui, j'ai aussi regardé le JT chaque soir. Et puis, je me suis rendue compte que ça ne m'apportait rien. Les informations utiles, je peux les chercher calmement. Les buzz du moment ou les attentats en tous genres m'arrivent de toutes façons aux oreilles... Et au moins je ne clôture plus chaque journée par la chronique des catastrophes mondiales. Et j'arrête de zapper. Ce qui m'économise déjà quelques heures quotidiennes.

2. Je fais très très rarement les courses alimentaires.
GAC (Groupe d'Achats Communs*) oblige : mes courses se font chaque semaine à heure fixe, sur des listes de producteurs locaux et/ou bios. Pas de rayons tentants. Pas de files d'attente. Bien sûr cela demande un peu de temps pour changer ainsi ses habitudes. Mais on s'en porte très bien. Et le GAC est chaque semaine l'occasion de revoir des gens qu'on apprécie, de discuter, de boire un verre. C'est bien plus sympa que la course au supermarché. De plus, je sais désormais d'où vient à peu près tout ce que je mange, ce qui, à mes yeux est un luxe que peu peuvent affirmer s'offrir.

3. Je fais très très rarement les courses vestimentaires.
Bon, j'avoue, je ne suis pas une fashion addict, donc je n'ai pas beaucoup de mérite. Mais le temps que je gagne à ne pas faire du shopping... c'est incalculable! Quand j'entends certaines, en comparaison, cela doit se chiffrer en dizaines d'heures/mois. De plus, je m'habille souvent en seconde main (ce qui est à peu près la seule alternative correcte au niveau textile- au moins on ne crée pas de demande...) : donc le choix est plus simple.

4. Je fais très très rarement les courses supplémentaires.
Déco, désign, gadgets... Quand on devient simplicitaire on passe plus de temps à se débarrasser de ce genre de choses qu'à en acheter. Après on n'a donc même plus envie d'en rajouter. Encore quelques heures épargnées
 
5. Je ne suis plus sur facebook.
Oui, c'est pratique, oui, c'est génial parfois (je dois une partie du public de ce blog à un de mes articles publié par quelqu'un sur FB). Mais réfléchissez au temps que ça vous prend. Et à toutes ces choses que vous apprenez sur Chose ou Machin qui vous énervent plutôt que de vous faire plaisir. Quelques minutes par-ci, quelques minutes par-là. De nombreuses heures sauves.

6. J'ai un vieux GSM pourri.
Un moment libre? Une question pour laquelle on se jetterait bien sur 'google'? Et bien non! Pas possible. Il faudra attendre. Le GSM que je balade sert à téléphoner et envoyer des message. Point à la ligne. Pas de jeu débile (sauf l'antique serpent, on se lasse vite). Pas 1000 fonctions inutiles. Et en fait, c'est très bien comme ça. Par contre, j'ai toujours un carnet sur moi pour noter tout ce qui peut alors me passer par la tête.

7. Je ne repasse pas.
Cerise sur le gâteau! Quand je vois beaucoup de mes copines, je me dis que ce gain de temps-là se chiffre aussi...  J'ai essayé vous savez... mais ça me saoûle et je ne vois pas l'intérêt. D'accord, je ne peux pas tout mettre. Je m'en accommode. Par contre (shame on me) je mets beaucoup au séchoir, c'est vrai. Mais faudrait voir si le séchoir consomme plus que le fer pour la même quantité de vêtements... En tous cas, il consomme moins de temps et d'énergie pour moi. Croyez-moi!

8. Je suis une marmotte
Lorsque je travaille surtout, je n'hésite pas à dormir beaucoup (10h minimum/nuit). J'en connais que ce temps "perdu" désespère mais je pense personnellement que c'est tout le contraire et que mes matins valent de bonnes nuits.

Voilà. Cette liste grandira peut-être. Je pense que c'est déjà pas mal.
Ajoutons à cela que m'ennuyer ne me fait pas peur.
Et vous?

dimanche 5 juillet 2015

samedi 4 juillet 2015

Le Parlement réagira-t-il à temps?

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

"On commence seulement à en parler, la négociation de l'accord CETA, qui relie le Canada et l'Union européenne, est terminée. Le rapport est maintenant connu et son contenu est en cours d'examen. Certaines clauses, comme celle de l'ISDS, y sont déjà présentes, ce qui inquiète bien sur. On estime donc que le CETA est le cheval de Troie du TTIP... Un numéro spécial du journal Pour vient d'être édité à ce sujet.

Hélène Ryckmans, députée au Parlement Wallon

Le Parlement Wallon s'interroge et s'instruit sur le fameux TTIP et son frère ainé (plus discret jusque-là) le CETA. Ce 2 juillet 2015, les Parlementaires écoutaient M.Cermack, chargé de recherche et de plaidoyer sur le travail décent au Centre national de coopération au développement (CNCD-11.11.11).

Je vous livre ici mes extraits préférés mais n'hésitez pas à consulter le texte complet

"Ni le texte du mandat, ni le texte des négociations, n'ont, à aucun moment, été rendus publics  pendant la négociation, contrairement à ce que l'on commence doucement à voir dans le cadre du TTIP. Pour le CETA, ces textes sont restés secrets d'un bout à l'autre de la négociation. Cette absence de débat démocratique nous amène, aujourd'hui, à une situation où on a un texte de 1600 pages – le CETA fait 1600 pages – présenté comme à prendre ou à laisser et qui ne serait apparemment plus amendable!

"L'entrée en vigueur du CETA avec une clause ISDS* rendrait vains vos efforts et votre vigilance concernant le TTIP, puisque les entreprises américaines pourraient déjà utiliser leurs filiales au Canada pour attaquer et contester nos lois et nos droits devant des panels d'arbitrage."

"Les mutuelles de santé belges nous disent que le CETA et le TTIP menacent de privatiser, voire marchandiser, une partie de l'assurance santé obligatoire en Belgique"

"Les négociations du TTIP ont déjà poussé la Commission européenne en dehors même de la conclusion du traité à accepter l'importation de bœuf trempé dans l'acide lactique comme un geste de bonne volonté pour les négociateurs américains, pour leur montrer qu'ils sont prêts à faire des modifications de nos réglementations."
"Il faut se rappeler que 70% de nos lois aujourd'hui, au minimum, sont décidées au niveau européen, que la Commission européenne a l'exclusivité de l'initiative législative. Il y a en moyenne, à Bruxelles, quatre lobbyistes d'affaire pour un travailleur à la commission."
C'est pour cela que les (ré)actions de chacun d'entre nous sont capitales. Vous avez du pouvoir. Si on parle aujourd'hui du TTIP et du CETA au Parlement Wallon c'est grâce à la mobilisation populaire! Écrivez à ceux qui défendent bien vos idées pour les remercier et les encourager. Pour qu'ils sachent aussi qu'ils sont lus et qu'ils ne peuvent pas trahir leur parole sans conséquence. Soutenez-les sinon ce sont les lobbyistes qui le feront à votre place.


"Il y a aujourd'hui plus de 2,2 millions d'Européens qui ont signé l'initiative citoyenne européenne «Stop TTIP et CETA»." Si vous ne faites pas partie de ces 2,2 millions ( 2,307,213 le 4 juillet 2015 pour être précis!), signez maintenant!

Mais tout n'est pas rose au Parlement Wallon. Certains aimeraient peut-être mieux que les débats continuent à se faire à huis clos...
"Bien sûr, il faut de la transparence dans les négociations, mais je pense aussi qu'il faut rappeler qu'un accord commercial d'une telle importance ne peut pas entièrement se négocier sur la place publique. Il y a des aspects qui ne peuvent pas être mis au grand jour." Mme Defrang-Firket durant la même assemblée

À ces politiques-là aussi il faut écrire. Écrire que nous ne les laisserons pas 'fermer les stores' de la Démocratie sans réagir.


* Investor-state dispute settlement = système de règlement entre investisseurs et États
"par exemple, de Vattenfall, la société suédoise qui poursuit l'État allemand pour avoir décidé de sortir du nucléaire, elle considère que ses investissements dans le nucléaire sont exproprié du fait que la règlementation a changé."

dimanche 28 juin 2015

L'excellence de l'école aujourd'hui.

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

comme souvent, les petits films de #datagueule font peur. Néanmoins, je vous les conseille car ils font toujours réfléchir. Le dernier en date me ramène à un sujet qui m'est cher : l'école. Et la privatisation de notre monde également... Je souhaite qu'il ait tort bien sûr. Je voudrais me dire qu'il exagère aussi.

 

Et pourtant j'ai lu le "Pacte d'Excellence"qui dessine l'avenir radieux de l'Enseignement belge et j'ai frémi. Car on y cite plus de dix fois l'OCDE par exemple (Organisation de coopération et de développement économiques). Je vous ai relevé mes citations 'préférées' :

"L’OCDE recommande depuis 2001 d’accorder une autonomie accrue aux établissements scolaires si elle est combinée à un système d’évaluation par les résultats." p18
 
"Sur la base des recherches de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), combler l’écart de performance entre l’enseignement obligatoire de la FWB et celui de la Flandre génèrerait à terme une croissance additionnelle de l’ordre de 0.7 % par an du Produit Intérieur Brut par habitant de l’ensemble Wallonie-Bruxelles."p19 

"L’OCDE, reprenant les résultats de recherche sur l’apprentissage en contexte scolaire, définit 8 principes pour créer des environnements d’apprentissage de qualité. Ceux-ci promeuvent la participation active des élèves dans les activités d’apprentissage, le caractère social et coopératif de l’apprentissage. Ils impliquent les émotions et la motivation non pas pour les rendre agréables mais efficaces."p22
OCDE, Comment apprend-on ? La recherche au service de la pratique, Editions OCDE, 2010
 
"Les services de l’OCDE ont, quant à eux, accepté de mener une mission d’expertise et de soutien au processus du Pacte." p 48

Merci à eux d'avoir accepté cette "mission"!!! Mais le Pacte le dit bien : " L’enseignement est donc aussi un investissement essentiel pour une croissance équilibrée et une économie compétitive"p19

Ah, oui, la CROISSANCE, la solution à tout!!! On a failli oublier. Bêtes, que nous sommes. On a failli penser que le rôle de l'école n'était pas de former de futurs employés pour faire grandir les entreprises mais bien de former des esprits libres, des citoyens actifs et responsables capables de décoder le monde qui les entoure et d'agir pour le rendre, non pas, plus compétitif, mais bien plus humain, solidaire et respectueux. Pauvre de nous.

PS : en attendant, quel que soit votre métier, l'école concerne tout le monde! N'hésitez pas à donner franchement votre avis sur ce fameux Pacte via le site http://www.pactedexcellence.be/ou directement par mail pacte@gov.cfwb.be
La pression citoyenne est un levier puissant si on y croit.
 


mardi 23 juin 2015

Je fais ma part


Bicarbonate, mon amour...

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

dans le cheminement vers l'allègement et la simplicité, dans la volonté de limiter les emballages, on cherche de nouveaux produits multi-usages et en cela le bicarbonate de soude n'est plus à présenter.

Je ne vais pas refaire la liste complète de ses usages possibles que vous trouverez aisément (google est votre ami...). Mais je vais juste vous expliquer comment, moi qui ne le connaissais pas il y a trois ans, je l'utilise désormais tous les jours pour différents usages.
Aujourd'hui, le bicarbonate de soude, c'est...

1. mon déodorant. 

Simple. Sans odeur. Ne coule pas. Ne tache pas (tout ce que vous risquez c'est de devoir frotter un peu si vous portez une blouse noire). Certaines recettes vous proposent de le mouiller avant de l'appliquer, mais moi je fais comme la pin-up bio : j'en prends un peu en main et je le frotte sous les aisselles tout bêtement. Essayez, vous verrez (et si vous vous renseignez sur les dangers des déos traditionnels, vous n'hésiterez plus!)

2. mon (non) shampoing

je n'ai plus de shampoing liquide depuis longtemps et après les shampoings solides, je suis passée au No-Poo. Ici encore, bicarbonate! L'objectif final étant de ne pratiquement plus me laver les cheveux (si ce n'est à l'eau). Suivi de mes No-Poo et lien vers la recette d'Antigone XXI ici

3. ma lessive


Depuis 4 ans, grâce à une séjour chez Enora en couchsurfing (ça aussi faudra que je vous en parle!), je découvre qu'on peut se passer des bidons qui dégoulinent, des adoucissants machins... et remplacer tout cela par bicarbonate+vinaigre blanc+huile essentielle (de lavande en ce qui me concerne). En rentrant, je teste et depuis que la remercie chaque jour. Parfait pour toutes les lessives (attention, personnellement, je ne porte pas de tissus très fragiles, souvent coton car je ne repasse pas non plus! donc, je ne promets pas pour tout). 


J'ai un gamin très actif qui s'amuse à tacher sans arrêt ses vêtements et les résultats sont tout à fait corrects. On peut aussi mettre un peu de bicarbonate (avec de l'eau pour faire une pâte) directement sur la tache avant de lessiver.


Ma recette aujourd'hui:


- environ 2 cuillères à soupe de bicarbonate, là où vous mettez habituellement votre lessive

environ 2 cuillères à soupe de vinaigre, dans la partie de bac qu'on utilise moins souvent
- 4-5 gouttes d'HE, là où vous mettez habituellement l'adoucissant

4. mon dentifrice


Fini les tubes! 

J'était déjà passée il y a quelques temps à l'éthifrice de chez Lush. (Et comme il n'y avait hélas plus de Lush à Liège, je me faisais livrer par une amie qui en a un près de chez elle...) Personnellement mon préféré, c'est 'Dans tes dents'. Pratique. Ecologique. Et même économique au final.


Mais aujourd'hui, je n'ai même plus besoin de penser à acheter du dentifrice : je me brosse les dents tous les jours, à l'eau et une fois par semaine, au bicarbonate.

J'en mets simplement une pincée sur ma brosse humide.

Maintenant pour ceux qui veulent, il existe des recettes de dentifrice à faire soi-même à base de bicarbonate (comme celui proposé par Idécologie, ci-contre)

Et, pour info : je n'ai encore jamais eu de carie de ma vie!




5. mon produit de lavage des sols et des vitres


Eau chaude + un demi-verre de bicarbonate + un demi-verre de vinaigre blanc + 4-5 gouttes d'HE (lavande pour moi), voici ma recette pour nettoyer les sols (carrelages, vinyles et parquet bambou à la maison).

Avant, je faisais également mes vitres avec ça, mais depuis que j'ai découvert les lingettes H2O, je ne lave plus qu'à l'eau et c'est littéralement magique. (Encore une fois, je fais de la pub, c'est vrai, mais c'est juste parce que je suis vraiment convaincue et que personnellement ça a fortement simplifié ma vie). Je conseille (comme Catherine qui me les a fait découvrir) la lingette high tech plutôt que la lingette vitre comme ça vous pourrez faire les vitres mais aussi l'écran de vos appareils électroniques (et, chez moi, le piano noir qui resalit beaucoup moins depuis).

6. mon produit d'entretien des canalisations

Les éviers bouchés, c'est pas marrant et surtout c'est difficile à régler biologiquement quand c'est vraiment bloqué et franchement balancer 3 litres de Destop dans ma douche, ça me rend malade. Donc, je verse tous les 2-3 mois un verre de bicarbonate et un verre de vinaigre blanc dans l'évier-la douche-la baignoire et je laisse la nuit. Pour l'instant, plus de souci!!!


Voilà.
Je pense que c'est à peu près tout pour mes emplois réguliers...

À l'achat, le bicarbonate est déjà vraiment moins cher que tous les produits qu'il remplace (même si vous l'achetez en magasin bio). Néanmoins, le plus avantageux est de se grouper pour l'acheter chez un grossiste par sac de 25kg. (Dans mon GAC - GAC? on vous explique ici-, on le paye pour l'instant 1.55€/kilo).

Pensez quand même à prendre le plus fin (le "bicarbonate alimentaire" ou "qualité pharma") si vous voulez l'utiliser comme dentifrice par exemple.

Vous avez testé? N'hésitez pas à partager!!



dimanche 21 juin 2015

Prendre soin de soi...

"Quand on prend soin de son corps, 
on prend soin de son esprit : 
on peut alors prendre soin des autres."   

Dominique Loreau, L'art de la simplicité, Marabout, 2005

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

ce soir, j'ai envie de partager avec vous une expérience récente et enrichissante.

Ce week-end, j'ai eu l'occasion d'aller au Hammam traditionnel, la Touareg à Liège.
J'avais déjà testé les thermes de Spa ou de Chaudfontaine. Ils sont bien agréables et ont tous deux leurs avantages (spa, plus grand, plus lumineux/ Chaudfontaine, plus cosy et plus chic). La Touareg n'a rien à voir et pourtant ce que j'ai vécu là pendant trois heures vaut bien plus qu'une journée ailleurs. Pourquoi?

Parce que, dans ce hammam, rien n'est tape-à-l'oeil, mais tout est soigné. Parce que vous comprenez tout de suite quand on vous accueille que vous n'êtes pas là pour être une cliente mais bien pour apprendre un rituel ancien, pour vivre une expérience féminine ancestrale... 

Vous n'êtes pas là pour subir, pour consommer.
Vous êtes là pour agir, pour créer. 

J'en avais déjà conscience, autrement, mais après mon passage en ce lieu, je pense vraiment qu'il manque dans notre société cette part de partage féminin. On se rassemble peu entre femmes de différentes générations, ou alors aux "ladys at the movie" pour aller s'abrutir ensemble. On apprend peu les gestes qui nous permettent de prendre soin de nos corps. Là où les mères, les tantes, les cousines montraient/ent l'exemple (avant ou dans d'autres sociétés), aujourd'hui/chez nous, on teste seule avec la télévision ou internet comme modèle. On compare avec les copines, mais jamais (arrêtez-moi si je me trompe), jamais on ne se réunit pour vivre les choses ensemble.

Les âges non plus n'ont plus d'importance. Les petites filles dès la maternelle sont des mini-femmes : boucles d'oreilles, vernis à ongle, maquillage, sac à main... j'ai tout vu."Comme c'est mignon..." Mais où sont les moments clefs? Où est l'évolution de l'être? Je pense que nous sommes de plus en plus attaché au paraître et que pourtant nous n'avons jamais autant nié notre corps.

À la Touareg, vous ne venez pas vous prélasser sans y penser. On vous donne une tâche. On vous apprend. On vous prévient. On vous rassure. Et vous vous retrouvez assise sur un tabouret à remplir un seau d'eau, à verser cette eau sur votre corps avec une écuelle en bois, vous vous recouvrez de savon noir. Vous prenez le temps. Vous pensez juste à vous et à votre corps... 

D'autres sont là. Les habituées ne portent que le bas de leur bikini. Personnellement, je suis arrivée en maillot une pièce et j'étais bien décidé à le garder (personne ne vous oblige d'ailleurs à faire le contraire) mais après quelques minutes, on vit les choses autrement. On est plongé dans une ambiance de gynécée, très calme mais parfois très active aussi. On sent que ce qu'on fait est normal et bon pour nous-même et que toutes celles qui sont là sont aussi 'en travail'. L'ambiance est bien différente des bords de piscine à Spa ou des couloirs de Chaudfontaine. Pas de jugement. Et du partage si on le désire. Dans les autres thermes, on ne parle pas facilement aux inconnu(e)s. Ici, toutes les autres femmes sont ouvertes à la discussion sans être envahissantes.

Si vous avez demandé un soin, on vient un instant vous tirez de vos songes en vous appelant par votre prénom. Cette façon de faire me paraîtrait absurde, fausse voire déplacée en d'autres lieux de soin mais ici, elle est simple et naturelle.

Dans toute cette chaleur, la boisson maison offerte par la patronne est un moment délicieux. Jus surprenant et rafraichissant. Fait, on le sent, avec une réelle attention. Tout cela n'est pas nécessaire, c'est juste voulu. Juste vrai.

Et même si les lieux sont très petits, chaque place joue son rôle. La salle de relaxation est simple mais je la trouve magnifique :
- d'abord parce qu'on y trouve un cercle de fauteuils accueillants éclairé à la lueurs des bougies (des vraies, parce qu'à Chaudfontaine, dans les salles de massage, ce sont des ampoules-bougies, ça casse l'ambiance!),
- mais aussi parce sa fresque murale invite à la rêverie. Partiellement inspirée du bain turc d'Ingres (on y retrouve la joueuse de dos et la demoiselle de droite- en plus jolies ;-) ) avec deux autres demoiselles : l'une, debout, songeuse, joue distraitement avec ses longs cheveux (elle aurait pu se trouver dans un tableau de Gérôme ou de Bouguereau...), l'autre (qui selon moi n'est autre que la maitresse des lieux) discrète, observe dans un coin...

Ajoutez à cela le délicieux thé et la douce pâtisserie que vous pourrez prendre calmement au salon ou en terrasse avant de retourner à vos activités et vous obtenez un parfait cocktail de détente et de plaisir.

Alors, oui, en me relisant je me dis qu'on pourrait croire que je fais de la pub. Or, il n'en n'est rien. Si je cite le lieu c'est parce qu'il me semblerait déplorable de ne pas partager cette info. Mais, par cet article, je vous invite surtout à envisager de prendre du temps pour vous, à re-penser vos actes de beauté quotidiens, à créer des moments, à choisir des endroits positifs et nourrissants pour votre corps et donc pour vous même. Et puis à partager, tout simplement, comme on devrait partager naturellement en société.





Café-papote... merci Marcel!

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

Mon fils va dans une école super.

Et dans cette super école, on a institué cette année, tous les vendredis matin, le "café-papote" (ou "papote-café", je ne sais jamais) : un bar installé dans le réfectoire qui sert gratuitement aux parents thé ou café (équitables, ce qui ne gâche rien!). Les serveurs/ses sont des parents du comité qui se relayent.

Cela permet aux parents qui se connaissent de se donner facilement rendez-vous pour se voir un peu (par exemple, ma filleule est dans la même école et je suis toujours heureuse de voir sa maman...) mais aussi à ceux qui ne se connaissent pas de faire connaissance (par exemple, ceux dont les enfants sont dans la même classe).

Ainsi, on bavarde de la vie de l'école, des progrès de nos enfants, des projets... et ça fait avancer le chmilblik bien mieux qu'une réunion au bout d'une lune. Je suis sûre que si une décision importante était à prendre pour l'école, le café-papote serait un lieu crucial!!

Bien sûr, tous les parents n'ont pas l'opportunité de s'y attarder... Il se fait que mon horaire tombait bien cette année, donc j'en ai profité.

Mais, je conseille chaleureusement ce principe à tous les comités de parents, tous les directeurs d'école ou même les gestionnaires de crèche ou autre... C'est un super principe qui permet de tisser des liens et de rendre les parents acteurs de l'école.

Et vous, y a-t-il des initiatives positives dans vos écoles? Partagez donc!!

vendredi 19 juin 2015

TTIP au Parlement Wallon

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,


c'est vrai j'avais annoncé (dans le sous-titre de ce blog) que ce serait 'sans idée de vert politique'... mais je n'ai pas dit que ce serait 'sans politique' et je suis convaincue, de plus en plus, que chacun doit s'emparer de la politique et ne pas la laisser aux politiciens. 

Non, je ne vous engage pas à rejoindre un parti, ni à mettre votre nom sur une liste. Je vous invite par contre, à assister quelques fois à votre conseil communal, à écrire à vos élus régulièrement si vous pensez qu'ils vous représentent bien ou mal...

Les politiques, à un certain niveau, finissent par n'avoir comme pression que celle des nombreux lobbys (et peut-être, heureusement, d'une ou deux courageuses ONG...) et je pense que c'est le rôle de chacun d'exercer une pression légitime sur ses élus (même ceux pour lesquels on n'a pas voté mais qui décident quand même pour nous).

Ce soir je vous invite au Parlement Wallon (le site est très bien fait: tous les comptes-rendus accessibles par mot-clé ou par date, n'hésitez pas!!!).

Au mois de mai, il y était débattu une Proposition de résolution relative au projet de Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP). Voici quelques extraits choisis de politiques que je remercie mais l'ensemble des discussions vaut la peine d'être parcouru.

"Ce traité, il faudrait en parler à l'imparfait. Il est imparfait, mais il nous semble qu'il n'est pas perfectible, ce sont ses bases mêmes, ses  prémisses, qui sont caduques. (...) Il  faut  demander  l'arrêt  des  négociations. Nous devons tenir compte des risques majeurs que ce projet de traité fait peser sur notre modèle de société.  " Hélène Ryckmans ECOLO


"Le TTIP, il faut le jeter aux orties!(..) À quoi cela rime-t-il de régionaliser des compétences si c'est pour donner   tout   le   pouvoir   à   l'Europe   et   aux multinationales ? Si ce traité n'est pas jeté aux orties, les travailleurs   et   la   population   subiront   de   lourdes conséquences et nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas." Frédéric Gillot PTB-GO!

Et, vous le TTIP, qu'en pensez-vous?

Le commentaire nourrit le débat

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

merci à Mag Galette pour son commentaire à propos de mon article 'no-poo'.

C'est le premier et il me réjouit! J'espère que d'autres se joindront à elle. Non pas que je cherche le compliment (même si c'est toujours sympa), mais parce que je pense que vos réactions ne pourront que faire évoluer ce blog.
Allez, lâchez-vous!!!

mercredi 17 juin 2015

Oui, on a des toilettes sèches... et alors?

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,


aujourd'hui j'aimerais vous parlez un peu... de nos toilettes! (Elle est bizarre cette fille! Non, non, je vous assure, c'est un sujet important!)


Voilà à peu près un an que nous sommes passés aux toilettes sèches. Alors, le but de ce petit article n'est pas de vous expliquer pourquoi c'est important (pour vos rivières, les réserves d'eau potable et même par simple common decency!!), ni l'économie que vous ferez en eau grâce à ça.... Ici, je veux juste vous montrer qu'on peut très bien au XXIème siècle choisir d'avoir dans sa maison des toilettes sèches sans être complètement allumé, barjo, taré... et surtout qu'on ne le regrette pas après.

Il y a un an donc, on a beaucoup lu sur les TLB (toilettes à litière bio-maitrisée - oui, je sais, ça en jette!). Et puis on en a construit une. (comme on avait encore deux mains gauches -enfin quatre!- à l'époque, on s'est fait aider - et puis c'est plus sympa à plusieurs : donc on a suivi un stage de construction de TLB). 

Revenant à la maison, on s'est d'abord demandé si on allait vraiment tenir le coup de vider notre seau dans le jardin tous les quelques jours... et puis 'ça ne sent pas, ça ne sent pas', on n'était pas vraiment convaincus. Donc, on a préféré faire une étape de transition. Comme notre véranda était un peu en chantier à ce moment-là (à dire vrai, elle l'est toujours mais c'est une autre histoire), nous y avons installé nos toilettes et fabriqué un petit coin isolé par deux tentures. Ainsi les courageux pouvaient tester, on voyait déjà la différence sur nos factures d'eau mais les frileux avaient toujours les 'vrais' WC le temps d'être sûrs.

Un conseil (qui nous a été donné durant notre stage et que je vous donne à mon tour) : ne laissez pas votre compost au fond du jardin. On a beau être courageux, l'hiver il fait froid et faire trois pas dehors ou en faire quinze, ça change la donne! (Je reviendrai sur la gestion du compost plus tard mais là aussi, même tout près de la maison, c'est gérable, je vous promets).

Bref, après cette période de transition bien vécue par les habitants de la maison et leurs courageux amis, nous avons viré les 'vrais WC' et déposé notre TLB à la place.

Le seul truc qui change, c'est que quand on a des invités, il vaut mieux penser à remplir le bac de copeaux (article à venir sur les copeaux 'maison' et autres) et à changer le seau. C'est mieux, les gens sont plus à l'aise (ou moins mal-à-l'aise pour certains, car pour certains c'est difficile mais maintenant que chez nous c'est officiel, tout le monde s'y met et les retours sont plutôt positifs).

Anecdote : ce que j'adorais faire au début, c'était apostropher mon fils (de 5 ans 1/2 à l'époque) à la sortie des toilettes en lui disant (avec mon regard désapprobateur de maman) "Chéri... t'as oublié de tirer la chasse!" et de le voir faire demi-tour en s'excusant... pour revenir une seconde plus tard, hilare. Maintenant, c'est lui qui fait la blague à sa cousine quand elle vient!

Voilà, je trouvais important (à ma petite échelle), de vous dire tout ça au cas où certains seraient en questionnement à ce propos. Alors n'hésitez plus!!! Et partagez vos expériences...

mardi 16 juin 2015

Où va l'école?

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

pour construire une société plus en accord avec nos valeurs, pour faire changer les choses, souvent, on se dit que l'école est le bon moyen. Ce petit article est le premier mais je reviendrai bien sûr abondamment sur ce sujet qui me semble capital. 

Aujourd'hui, si je vous écris, c'est parce que je viens d'achever la lecture d'un petit ouvrage de Jean-Claude Michéa* qui m'a profondément marquée et qui pose la question de la marge d'action du professeur dans l'école actuelle et surtout la société actuelle...

Je vous offre mon extrait 'préféré' mais je vous conseille fortement la lecture de tous les livres de Michéa (même si son style est loin d'être facile, je vous assure que le contenu mérite qu'on insiste un peu!).

"Si (l'enseignant) a le malheur de s'obstiner, par une étrange perversion, à vouloir transmettre encore un peu de lumière et de civilité, cette obstination ne se traduit pas seulement par la nécessité avérée d'un travail toujours plus long et toujours plus épuisant. Dans un monde où le Spectacle est l'autorité symbolique la plus haute, un enseignant ne peut espérer obtenir la bienveillance et l'attention des élèves-téléspectateurs que s'il accroît la part de théâtralité inhérente à l'acte d'enseigner au risque de devenir lui-même purement spectaculaire."

Show must go on?

*JEAN-CLAUDE MICHEA, L'enseignement de l'ignorance, micro-climat, 1999

lundi 15 juin 2015

A minuit quart... une petite réflexion.


Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

cette nuit (oui, pour moi, c'est bien la nuit), je voudrais vous faire (re)découvrir une petite série de films animés publiée sur You Tube et dénommée #datagueule.
Un conseil : regardez-les tous.
Un deuxième conseil : pas plus de trois d'affilée parce que vu le nombre d'info (et l'ampleur et les conséquences de celles-ci), c'est difficilement gérable pour un esprit équilibré.

Et vous, vous dormez combien d'heures par nuit?

dimanche 14 juin 2015

Mon premier No-Poo, et les suivants... (4ans et 7mois)

Bonjour, Bonsoir à tous/tes,

cela fait déjà quelques années que ma salle de bain ne déborde plus de bidons en tous genres : savons liquides, gel douche, shampoing, après-shampoing et blablabli et blablabla... Je suis d'ailleurs aujourd'hui souvent  impressionnée lorsqu'il m'arrive de passer dans une salle de bain familiale ou amie. Chez moi, la poubelle a maigri de tout cela et mon corps et mes cheveux ne subissent plus les détergents, silicone et autres conservateurs ou colorants qu'on trouve à foison dans ces soi-disant 'produits de beauté'.

Depuis plusieurs mois, je me lavais donc tout aussi régulièrement les cheveux mais uniquement aux shampoing solides. D'abord, des fleurs de shampoing achetées en magasin bio (environ 7€) , ensuite avec des shampoing solides fait par une créatrice locale (enfin, local pour moi, je ne sais pas où vous vivez!) et qu'on trouve au Creative Pop'up à Liège, rue de l'université (l'ancien Caroline Music pour ceux que ça aide). Au rhassoul ou à l'argile verte selon vos cheveux, ceux-ci coûtent moins de 5€ et sont tout à fait convaincants.

Mais depuis quelques semaines, j'espace les shampoing et je me prépare au grand saut : NE PLUS ME LAVER LES CHEVEUX DU TOUT.

Oui, vous avez bien lu. Si par hasard, cet article est le premier où vous croisez cette idée saugrenue, sachez que je ne suis pas folle-à-lier et que nombreuses sont les demoiselles saines de corps et d'esprit qui ont ouvert cette voie avant moi. Celle que je dois remercier, s'appelle Ophélie (ou Antigone XXI) et je vous encourage à aller lire son super article sur le fameux no-poo (ainsi que tous ses autres articles d'ailleurs). 

Pour info, j'ai un carré mi-long et la ferme intention (sauf changement d'humeur contraire) de me laisser pousser les cheveux.
 
Me voici donc, un matin de printemps (très chaud) dans ma salle de bain. Je ne me lave plus les cheveux qu'environ une fois par semaine et aujourd'hui je passe à l'étape suivante : finis même les shampoing solides, bonjour bicarbonate, vinaigre et huile essentielle d'Ylang-Ylang!!

Première étape : bicarbonate et eau. Massage. Non, ça ne mousse pas. Oui, ça prend un peu plus de temps mais j'aime bien ça et la sensation est agréable. 
Premier rinçage.
Deuxième étape : vinaigre (de pomme ici) et huile essentielle (je m'aperçois après en relisant la recette que je devais aussi couper le vinaigre à l'eau ce que je n'ai pas fait. Oups! mais visiblement, pur, ça marche très bien aussi). Je laisse couler le long de mes cheveux. L'odeur est bizarre. Pas désagréable. Je rince mais pas beaucoup.

Verdict?
Et bien, pour cette première journée : parfait. Mes cheveux sont doux, agréables, ils n'ont pas l'air gras. Et ma maman qui m'a croisée et embrassée me dit "mm... il sent bon ton shampoing, c'est quoi?"

Je ne peux que me réjouir. Je vous tiendrai bien sûr au courant de la suite...

Et vous? Le No-Poo, ça vous tente?

12/06/2015 : premier No-Poo

Jour 2 : rien à signaler, il fait chaud mais ça va, mes cheveux restent tout à fait corrects.
Jour 3 : je croyais ressentir le besoin de me laver les cheveux ce matin (il fait chaud) mais en fait, pas du tout! et ils sentent toujours bon. 
Jour 4 : ce matin boulot sérieux: bon, je fais un "water only" avant de partir. ça va.

C'est vrai que le cheveu change, la sensation est différente mais il ne parait pas sale. Bon, moi je les laisse pousser en même temps et je suis dans la phase 'trop long pour bien tomber, pas assez long pour être attaché'. Bref la joie.

Jour 5/ Jour 1 (2ème No-Poo) : je passe encore la journée mais( est-ce le 'water only' d'hier ou le fait qu'il fasse encore si chaud?) je n'y tiens plus : je fais un autre no-poo le soir (en coupant le vinaigre à l'eau cette fois).  La sensation est toujours aussi agréable. L'odeur d' Ylang-ylang j'adore...

Jour 2 (2ème No-Poo) : m'endormir les cheveux mouillés n'était peut-être pas une bonne idée (no-poo ou pas). Le brossage du matin a du être énergique! Mais sinon, c'est pas mal. Je n'ai de remarque de personne, on ne me regarde pas de travers ;-)

Par contre, ma coupe de cheveux me désespère un peu. Quid de l'étape coiffeur...? Je vais en chercher un ouvert à la cause 'no-poo' mais je sens que ce n'est pas gagné d'avance!
Jour 3 (2ème No-Poo) : aujourd'hui, "water only" un peu forcé puisque je vais au hammam (génial d'ailleurs, je vais vous en parler dans un autre article). Mais très bien 
Jour 4 (2ème No-Poo) : toujours bien
Je viens de découvrir le site de Natasha qui pratique le No-Poo depuis plus d'un an. Son article sur les différentes alternatives au shampoing me semble particulièrement intéressant.

Jour 10 (2ème No-Poo)/ Jour 1 (3ème No-Poo) 27-06-2015 (j'ajoute les dates parfois, sinon je ne vais plus m'y retrouver ;-) ): j'ai tenu 10 jours sans soucis. Pas d'odeur (et pourtant j'ai même passé une après-midi à cheval...). Mais je ressens l'envie de les 'laver' avant de partir en week-end (l'habitude est là, c'est tout un travail de changer ça!)

La texture de mes cheveux a changé, je pense mais en bien. Ma grand-mère qui est habituellement très critique et pas très sympa sur mes coiffures trouve que mes cheveux sont beaux et épais (waa... là, ça m'épate). 

L'intérêt du No-Poo pour une fille comme moi (clairement pas pin-up et peu encline aux chipoteries type maquillage, manucure et autres), c'est que la démarche oblige à prendre soin de soi, à se regarder, à prendre le temps de se coiffer... finalement, c'est plus qu'une attitude de simplicitaire, c'est une démarche Slow et même un acte de pleine conscience au quotidien. En tous cas, ça me fait beaucoup de bien. Un peu comme la découverte du hammam traditionnel (que je vous raconte ici)

 Jour 4 (3ème No-Poo) : parfait. Rien de neuf.

On parle du No-Poo sur la Première (merci Chloé pour le lien!) Je vous préviens que le dermato (Monsieur Dominique Tennstedt) est loin d'être convaincu. Vous y entendrez que nos shampoings sont inoffensifs "car ils restent très peu de temps sur nos cheveux". (Il rappelle quand même plus loin de bien se laver les cheveux "pour ne pas laisser des molécules, des tensioactifs ou d'autres choses sur le cuir chevelu"!!) 
Quid de nos rivières accessoirement (et de leurs habitants)??? 
Cela semble être le cadet de ses soucis

"On se lave les cheveux tous les jours" est aussi une idée qu'il soutient activement puisqu'il serait ridicule qu'on les laisse devenir sales. Ne pas se laver les cheveux est comparé à ne pas se laver les dents! Le No-Poo n'est pour lui qu'une "tendance dite écolo, le buzz (prononcez u) actuel" mais à coté de ça, la Première donne la parole à une vraie adepte du No-Poo et ça équilibre! La demoiselle en question (Lyda) termine son interview en disant qu'elle a, grâce au No-Poo arrêté d'aller chez le dermatologue. Évidemment, là Monsieur Tennstedt ne doit pas être heureux!!

Bon, après nous avoir décrit ce qui pourrait nous arriver en utilisant du vinaigre (ça va jusqu'aux brûlures, selon lui! -en même temps, on n'y laisse pas la tête trois heures non plus!!), on enchaîne avec joie sur les diverses pathologies du cuir chevelu (histoire de nous donner envie...). Verdict pour lui "il vaut mieux se laver les cheveux et ne pas se coiffer que le contraire". Génial. Youpie. Merci. C'est vrai que si les gens arrêtent d'acheter des peignes/brosses, ça fera perdre moins d'argent aux grandes industries que si le No-Poo se propage vraiment...


 Jour 9 (3ème No-Poo) : je pense que je suis partie pour le non-stop d'un mois. Pourtant il fait à mourir de chaud. Mais les water only me suffisent pour l'instant.

Jour 16 (3ème No-Poo) : je n'aurais jamais cru que je passerais tant de temps sans me laver les cheveux! Mais en fait, ça se passe très bien. Mon homme voit un changement (pas toujours tout à fait convaincant à ses yeux) mais il ne trouve pas ça choquant et je n'ai pas l'air d'avoir les cheveux sales. J'ai fait un ou deux water only. On est parti pour encore quelques semaines...

Jour 21 (3ème No-Poo) : aujourd'hui chaleur et hammam. Parfait. Mes cheveux vont bien. Par contre , un danger guette : ce soir on a une copine de mon fils à loger. J'adore cette petite mais hélas elle a un problème récurrent qui s'appelle p-o-u-x. Ma tignasse les attirera-t-elle plus après 21 jours de water only...? J'en tremble!

Jour 30 (3ème No-Poo) : toujours au no-poo et au no poux je vous rassure! J'ai eu deux jours pénibles après avoir essayé le shampoing sec à l'argile verte (pas top pour moi). Mais là je crois que j'ai trouvé mon rythme de croisière. Adieu shampoing pour la vie!! Je ferais peut-être un no-poo de temps en temps mais le water only me convient tout à fait et mes cheveux semblent avoir trouvé un équilibre. Mon homme les trouve vraiment bien maintenant.

17/09/2015 : J'ai passé trois mois sans shampoing. Le dernier no-poo que j'ai fait, j'ai juste mis le vinaigre et ylang-ylang (jsais pas, jle sentais comme ça). Vraiment, mes cheveux sont bien mieux qu'avant, et j'ai même l'impression qu'ils poussent plus vite (même si je suis loin d'avoir l'allure de Raiponce)

06/10/2015 : j'approche des quatre mois. Avouons-le, ma 'mauvaise semaine' (si, si, vous voyez de quoi je parle...) a eu plus d'influence sur mes cheveux que quand j'étais au shampoing traditionnel. Finalement, c'est sûrement bon signe : mon corps suit mon rythme naturel. Toutefois rien d'insurmontable, juste un peu plus gras que d'habitude.

Et sinon, j'ai découvert chez Pin-up bio, une super astuce. Pour moi ça marche très bien
http://www.pinupbio.com/peau-et-cheveux-soyeux-avec-le-genial-oreiller-satin/ 
 
22/11/2015 : cinq mois passés. Je dois être honnête, j'ai failli effacer cet article à cause des p'tits soucis que je vais vous expliquer. Je me disais 'je n'y arrive pas' mais en fait, au contraire je crois qu'il faut que je vous le partage puisque je suis aujourd'hui toujours convaincue malgré ces contre-temps. 

En fait, je vous l'avais déjà dit, mon fils ramène régulièrement des poux. Un shampoing et c'est fini mais il y a toujours le stress de les chopper. Un jour où mes cheveux devenaient un peu gras et où je craignais cette histoire de poux, j'ai refait un shampoing solide. ERREUR!! De un, mes cheveux sont devenus super secs, de deux... c'est là que j'ai choppé les poux (qui m'avaient laissés tranquilles avant ça)! Du coup shampoing anti-poux, puis Halloween a suivi et la colo noire de sorcière supra toxique avec... Bref ma pauvre tête a bien souffert en octobre!!

Mais depuis, j'ai repris le no-poo et ça m'a fait du bien (à la tête et au moral). Alors, je continue un point c'est tout! ;-)
Et vous ??

10/04/2016 : au no-poo plus que jamais. J'ai trouvé mon rythme, mon équilibre. Personne ne m'a fui ni ne s'inquiète particulièrement de mes cheveux ce qui est bon signe à mes yeux. Par contre, j'aimerais toujours aller chez le coiffeur pour au moins recouper les pointes et me faire une petite coupe. Mais c'est plus le manque de temps pour l'instant que de ne pas oser expliquer parce que je me sens vraiment bien comme ça. Et vous?

19/07/2016 : plus d'un an sans shampoing et je ne pourrais plus revenir en arrière. Je vous encourage toutes (et tous!) à vous y mettre. Je n'ai aucun regret!

17/09/2017 : toujours au no-poo. Plus souvent au "water only" d'ailleurs. Vraiment je ne peux plus envisager d'me taper un shampoing lambda sur la tête... Ici, je suis enceinte de 9 mois et même durant cette période, j'ai réussi à garder un équilibre. Parfois quand je sens que mon cheveu regraisse, je mets un tout petit peu de savon d'alep, ça assèche bien. Je prends plus de temps à me coiffer qu'à me laver les cheveux maintenant, c'est juste simple. Mon fils de 8 ans est à la même enseigne et a un très beau cheveu. Mon mari, lui est toujours au shampoing solide, il a vraiment du mal à quitter l'habitude du 'jemelavelescheveuxtouslesjours' et pourtant il n'est pas convaincu lui-même du résultat...

10/01/2020 : plus de 4 ans sans shampoing. Envie de calculer le nombre de bouteilles plastiques que j'ai économisées et le nombre de saletés que j'ai évitée à ma rivière. Fière en tous cas et totalement convaincue. Cela convient très bien à mes fils (10 et 2 ans) mais, grande news de 2020!, voilà que l'Homme s'y met!!! Bon, il est un peu dans la phase difficile (surtout qu'il a les cheveux longs) mais il tient le coup et je suis sûre qu'il ne le regrettera pas.

Bonne découverte à vous tous (tes)!